Pouvez-vous vous présenter et évoquer votre fibre entrepreneuriale, votre rôle aujourd’hui ?

J’entreprends depuis 17 ans, dans l’architecture intérieure, dans le design extérieur, à travers différentes sociétés. Je suis également passionné de mode depuis l’adolescence, et j’ai toujours souhaité créer une marque dans ce domaine, ce que j’ai pu concrétiser en lingerie avec les Dessous de Monaco.

Quelles sont la genèse et l’originalité des Dessous de Monaco ?

L’idée première était de créer une marque qui permette de revenir à une mode réellement éco- responsable, de favoriser le circuit court, l’ancrage local avec une main d’œuvre qualifiée. En résumé, revenir aux fondamentaux de ce secteur, avec une promesse d’authenticité, prendre le contre-pied de la surconsommation et de la fast fashion.
Exprimer aussi le respect que nous avons pour les femmes, et les mettre en valeur par la qualité de nos designs, des matières, leur garantir confort, élégance et raffinement.
Avec les Dessous de Monaco, j’ai aussi voulu proposer une transparence, un lien émotionnel entre nos clientes et les personnes qui confectionnent nos articles. Vous pouvez voir et connaitre la couturière qui réalise votre achat. C’est aussi cela notre ADN, il y a de l’humain derrière un produit, et une continuité possible.

Quel a été l’accueil de vos clients et comment le projet a-t-il trouvé sa place en Principauté ?

Nous avons de très bons retours de nos clientes, en seulement un an d’activité, tant sur le confort que sur le maintien, la qualité des designs, des tissus utilisés, comme la soie ou la dentelle, la broderie.

L’expérience que nous proposons dans notre atelier-boutique est unique à Monaco. Nous répondons à toutes les demandes, toutes les exigences, et travaillons également du sur-mesure et des modèles entièrement exclusifs.

Preuve de l’accueil très positif de notre concept, nous avons eu l’honneur de remporter une récompense lors de la dernière Monte-Carlo Fashion Week, avec le Made-in-Monaco Award.

Quels sont les éléments clés de l’expérience que vous proposez ?

Notre atelier-boutique est un lieu singulier, qui permet de vivre une expérience très personnalisée en lingerie. Notre salon d’essayage, feutré et cosy, permet de retrouver une intimité totale, nos clientes se sentent parfaitement bien, un échange se créé, elles savent qu’elles sont considérées, accompagnées, pleinement écoutées. Tout est tourné vers leur satisfaction.

Vous êtes licencié officiel des Marques de l’Etat de Monaco. Comment Monaco Brands a contribué au développement de la marque?

La rencontre s’est faite en 2022, et Monaco Brands a réservé un très bon accueil à mon projet et m’a accompagné pour que je puisse avancer avec la marque Les Dessous de Monaco. Le suivi très professionnel, leur disponibilité, ont facilité le développement de la marque.

En quoi diriez-vous qu’il était important pour vous de collaborer avec les Marques de l’Etat de Monaco?

Il s’agit d’interlocuteurs indispensables qui proposent un réel accompagnement. Ils sont à l’écoute pour saisir votre projet et savent en comprendre les contraintes, les investissements à engager. De ce fait, la licence de marque Monaco est basée sur une proposition équilibrée, avec des conditions correctes qui reflètent le potentiel et les phases de développement du projet.

Quels sont vos prochains développements justement ?

Je recherche des partenaires à l’export et je souhaite capitaliser sur la présence de la Principauté de Monaco au Japon d’avril à octobre 2025, dans le cadre de la prochaine Exposition Universelle Osaka 2025, pour faire connaitre la marque et dépasser les frontières de Monaco.

À titre personnel, j’ai intégré le bureau de la Chambre Monégasque de la Mode et je souhaite contribuer à son dynamisme et à son développement.

Bruno Guillen, son directeur, a des idées très claires sur ce secteur et sur la manière de valoriser ces marques :

 » Même si l’Entertainement continue de régner sur le marché des licences, il existe aujourd’hui une pluralité de marques différentes qui souhaitent se positionner sur le marché des licences et qui sont à l’écoute des besoins de leurs clients. Elle se posent à leur niveau en réelle alternative car elles sont capables de fournir un contenu de marque original qui prend des formes très diverses, assez uniques. Nos sociétés spécialisées, Markeyters et Redwhite, ont été créées historiquement sur ce segment des licences de marques institutionnelles et publiques. Un marché de niche qui a connu une croissance réelle ces dernières années. La volonté des villes et des institutions de mieux contrôler leur image, ainsi que de trouver de nouvelles sources de revenus face à un besoin croissant d’autofinancement, a pleinement validé notre positionnement. Ces marques sont gérées avec soin et nécessitent une approche spécifique que nous mettons en œuvre chaque jour pour promouvoir des propriétés associées à la principauté de Monaco, au patrimoine français, ou encore aux villes de Saint-Tropez et de Lyon.

Nous avons réussi à créer des accords profitables pour nos marques, donnant vie à des opérations à succès.  Nous pouvons citer des fragrances par exemple. Créés par de grands parfumeurs et vendus sous licence pendant plusieurs années en Europe, les parfums Monaco ont connu un succès significatif en Europe de l’Est, disponibles pour les hommes et les femmes.

Par ailleurs, la collaboration entre la marque Monte-Carlo et le constructeur automobile Skoda est un grand succès pour les Marques de l’État de Monaco dans plusieurs pays. Après le lancement sous licence de la Skoda Fabia Monte Carlo en 2012, la marque a décidé depuis d’étendre le partenariat à l’ensemble de sa gamme. Monte-Carlo s’est également associé à Gucci pour des mini-collections d’accessoires très prisées.

Dans un autre registre, pour le célèbre Arc de Triomphe de Paris, certains produits ont été développés sous la marque Le Fabuleux Shaman, destinés au public qui visite le plus l’Arc, les moins de 40 ans. Pour l’abbaye du Mont-Saint-Michel, un accord de licence a été signé avec Saint-James, bien connu en Europe pour ses produits de haute qualité sur le thème de la mer et fabriqués en France.

Nous voyons bien que l’association de ces marques avec certaines catégories de produits et des acteurs économiques de premier plan sont naturelles et peuvent résonner fortement sur certains marchés. »

Quelle philosophie vous guide dans le développement du MONTE CARLO VERMOUTH ?

Nous avons à cœur de créer un produit de marque très haut de gamme qui puisse représenter le savoir-vivre et le savoir-faire monégasques. Nous sommes guidés dès l’origine du projet par la tranquillité, l’ensoleillement et la joie de vivre qui caractérisent la Principauté, ainsi que par des lieux mythiques tels que la Roseraie, dont nous récupérons des pétales pour notre recette avec l’accord du Gouvernement Princier.

Ensuite, nous réunissons les meilleures expertises autour du Monte Carlo Vermouth : de la distillerie à Grasse, inspirée de la production de parfums avec des technologies de pointe, jusqu’à la finalisation en Italie avec une qualité de raisin exceptionnelle, issue de vignobles du Piémont classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Sans oublier Monaco Brands qui nous permet d’exploiter sereinement la marque Monte Carlo.

La qualité du Monte Carlo Vermouth a d’ailleurs été reconnue cette année au Concours International de Lyon puisque nous avons remporté une médaille d’or !

Comment expliquez-vous le renouveau des boissons aux saveurs amères ?

Il s’agit de la convergence de deux tendances. L’après Covid est marquée par le désir des consommateurs de moins consommer, mais des produits de meilleure qualité.
Ensuite, il existe un réel retour de la culture de la mixologie, et le vermouth se trouve à la base de nombreuses recettes de cocktails. C’est une inspiration claire pour les mixologues et nous avons mis au point des cocktails au Monte Carlo Vermouth avec le Buddha Bar, le Trinity Cocktail Club et le Coya par exemple.

Quels sont les trois piliers de votre stratégie de communication ?

Tout d’abord, mettre en évidence la qualité de notre produit. Derrière une bouteille de Monte Carlo Vermouth se cachent d’énormes expertises et savoir-faire. Rien n’est laissé au hasard, de la complexité de la recette jusqu’aux éléments de design.
Ensuite, nous mettons en exergue le lifestyle monégasque. Un véritable mode de vie chic marqué par le plaisir de vivre chaque moment intensément.
Enfin, la mixologie est notre principal vecteur de promotion.

Vous êtes licenciés officiels des Marques de l’Etat de Monaco. Pour quelle contribution au développement de la marque, et, à leur manière, au produit ?

Monte Carlo est une marque attractive et elle a besoin d’être protégée, défendue. C’est la mission première des Marques de l’Etat de Monaxo et il est important pour nous de pouvoir collaborer avec cette société d’État, qui de plus, nous assure que notre produit est en adéquation avec l’image de marque de la Principauté de Monaco.

Nous avons longuement discuté dès l’origine du projet. Les Marques de l’Etat de Monaco et leur agent de licence, la société Redwhite, ont su nous délivrer de précieuses suggestions pour ancrer encore davantage notre recette à Monaco. Les pétales de roses issus des roseraies de la Principauté qui sont intégrés dans notre recette en sont un exemple marquant.

Comment se déroule la collaboration avec Redwhite et les Marques de l’Etat de Monaco ?

Parfaitement bien. Leurs équipes sont toujours à notre écoute. La collaboration autour de la marque Monte Carlo est agréable, absolument fluide et toujours constructive, avec beaucoup de compréhension et de discrétion. L’agent de licences Redwhite est un partenaire de choix pour la Maison Eugène René et son Monte Carlo Vermouth.